De : Sylvie, photos : Sylvie , Amélie, Alain et Philippe
Cela fait pourtant plus de vingt ans que la ville de Cesson est jumelée avec celle de Bababé, c’est tous les ans le même étonnement pour les Cessonnais de voir autant de Mauritaniens circuler dans les rues de leur ville.
En effet,
une fois encore, la communauté bababoise de France s’est retrouvée, ce samedi
22 Mai, à la salle Sodbury pour une journée organisée conjointement par l'association de Bababé 'Solidarité et développement' et le comité de jumelage
de Cesson.
Des retrouvailles émouvantes, joyeuses, agrémentées de rires et de discussions animées, sur le parking déjà puis autour d’un repas dans la salle. Il y avait une centaine de personnes dont un animateur, un orchestre, des adultes et beaucoup d’enfants.
Vers 18h, un
moment particulièrement sympathique avec le défilé des « élégantes ».
Les Bababoises avaient (à dessein) amené des tenues mauritaniennes dans leurs sacs afin de pouvoir en prêter aux dames Cessonnaises pour participer ensemble à un défilé.
Nous les femmes du comité de Cesson, Rachel, Marie-Jo, Marie-France , Gaelle et Sylvie, ainsi que deux conseillères municipales Micheline et Nelly, et Toulaye et Marie Safi, avons été habillées, coiffées puis maquillées par nos homologues africaines. Ensuite, deux par deux, une Bababoise avec une Cessonnaise, nous avons défilé telles des « pros » de la mode, sous les présentations et commentaires de l’animateur et les applaudissements du public.
Non !
nous n’étions pas ridicules, oui ! ce moment a été un grand moment
d’échange et d’émotion, pour les unes et pour les autres.
Beaucoup sont rentrés chez eux vers 19h 30 pour laisser la place au
dîner-couscous prévu avec les Cessonnais et dont le temps fort a été la vente
aux enchères de la magnifique toile d'Oumar Ball, « le jeune talibé et sa planche d'écriture ». Tout le monde a joué le jeu et il y avait une ambiance
surexcitée digne des grands instants de Drouot.
Beaucoup de travail pour organiser la réussite d’une telle journée, mais beaucoup de bonheur quand vient le temps du bilan. Rendez-vous sans doute, l’année prochaine, en tout cas nous l’espérons tous.
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