De : Bernard
C a r n e t s d e s a b l e 2 0 0 9
Compte rendu
de la mission cessonnaise présente en Mauritanie du 15 au 28 novembre 2009
effectuée par Bernard Besse.
« Quand on part à Bababé l’aventure commence aux frontières de Cesson »
Installation dans de très bonnes conditions.
Rencontre avec Grand DEM (15/11)
L’entretien porte sur l’ODB, qui va bien. Nous parlons de sa mission de surveillance des travaux sur le groupe scolaire 1 (chantier ABSD et autres). Ca suit son cours. Je note qu’il entretient de bonnes relations avec le technicien M. Yahya SALL et avec la coordination de Bababé et l’entrepreneur M. LY chargé des travaux. Ceux-ci ont pris un peu de retard mais rien de grave. Je l’invite à venir à Bababé durant mon séjour mais il n’en est pas certain car en fin de semaine suivante « c’est la fête » (la Tabaski).
Un reproche est adressé à « l’ABSD (qui) a refusé de participer à la réalisation d’un pilier de soutien d’une poutre maîtresse, dans une des salles de l’ancienne école ». Je donne nos arguments.
En fait grand Dem ne viendra pas à Bababé, je le verrai à mon retour du village.
Nous parlons des autres ONG présentes sur Bababé.
« Ca n’a pas apporté grand-chose. Elles devraient produire en 2010 ».
Je l’interroge sur SOS SAHEL dont Aliou Ibra BA est le Président. Il ne peut pas indiquer une action précise réalisée pour Bababé.
Perub : inconnu. APAUS : Connaît pas . Ces deux organisations sont actuellement partenaires dans des projets sur le Brakna.
GRET : Grand DEM connaît.
Je l’informe du Plan d’Appui aux Projets de la Société Civile. Il n’en avait pas encore entendu parler……mais il avait été approché par le maire de Méderdra auquel il avait remis son CV, pour un poste de coordinateur. C’était il y a plusieurs mois et il n’a jamais eu de réponse. Je lui annonce la présence d’Arnaud JULLIARD et de Ibrahima NIANG à Nktt et leur rôle.
Je lui explique que l’ODB pourrait avoir un projet avec les Jeunes, à financer, et qu’il y aura à partager entre les projets retenus, une bourse globale de 8000€ . Je détaille l’origine de ce financement, en insistant sur les 2000€ qui doivent être apportés par le budget communal de Bababé.
Visite au GRET de Nouakchott (16/11)
Bernard GAY, responsable, a répondu favorablement à ma demande de RV. [email protected] (3269382)
Nouveau à ce poste où il remplace M. Mahé, à beaucoup fait de terrain pour le GRET. Homme très sympathique.
Nous parlons du projet PERUB Projet destiné à apporter de l’électricité et des services connexes dans des villages de plus de 500h (pour être viable économiquement), et éloignés de plus de 4km d’une ligne électrique nationale. Critères imposés par le ministère. Le cas de Bababé est significatif, tous les villages sont à moins de 4 km de la ligne qui suit plus ou moins la route. Donc sauf dérogation, la commune de Bababé n’est pas concernée
Il est toutefois convenu que j’irai rencontrer Robin Babut (Gret) à Boghé, où se situe le point d’animation de l’action PERUB. « On ne sait jamais ! »
Le GRET s’intéresse également aux accès à l’eau potable pour les populations. Je présente notre dossier de forage mais il s’agit là d’eau d’irrigation et non de consommation humaine. On ouvre tout de même le dossier. Il me dit qu’à l’écart du fleuve, pour avoir un débit suffisant le solaire est la meilleure réponse mais demande un gros investissement de départ. Plutôt qu’un château d’eau (réservoir en hauteur), il suggère plusieurs bassins répartis sur le terrain pour desservir des canaux d’irrigation.
Bernard GAY me parle aussi d’un pré-projet. Il s’agit d’une plante (un arbre ? ) qui présente l’avantage de fournir des graines dont l’huile obtenue par écrasement, permet de faire tourner un moteur en lieu et place du gasoil, sans de grosses modifications. Ces plantes de haies n’emprunteraient pas sur les maraîchages. Pour mener à bien cette expérimentation en Mauritanie, le Gret recherche des partenaires locaux fiables. Je lui parle de la situation de Dioudé dandé mayo (un beau maraichage, bien travaillé et clôturé, près du fleuve.
Je lui parle d’Arnaud JULLIARD et d’ Ibrahima NIANG. Il ne les connaît pas mais souhaite les rencontrer. (le message sera transmis).
- JATROPHAT :
Plante en arbuste à fleur rouge. Malodorante et non comestible (par les
animaux) 1ha planté peut donner jusqu’à 1600litres d’huile moteur Tout
dépend du sol et de l’arrosage. Première fructification : 1 an ou
deux ans
Prise de RV avec le nouveau Consul.
Les abords de l’école française, du Centre culturel Saint Exupéry et l’Ambassade de France forment un camp retranché. On ne pénètre plus pour aller au comptoir d’accueil. Une vitre s’ouvre dans le mur, un gendarme demande l’objet de ma visite, un agent me donne le numéro de téléphone du Consulat. Au revoir et merci.
De retour à la maison j’appelle le Consulat : 529 95 26
« Très difficile d’obtenir un RV car le Consul prépare une tournée dans les régions
« OK ! sera-t-il revenu à Nktt le 26/11 ?
« Non, pas encore
« Passera-t-il à Bababé ?
« Attendez….il y sera le 22,
« Merci Madame, j’y serai aussi
« Oui, mais il n’aura pas beaucoup de temps. Il sera en Mairie avec les gens de l’état civil
« Merci Madame, c’est très aimable. » Fin de l’entretien
Un peu plus tard « Allo Abou, ici Bernard, as-tu été informé de la visite du Consul de France à Bababé le 22/11 ?
« Pas du tout.
« Et bien, maintenant c’est fait. Je vais me renseigner auprès de Blé.
« Bonjour Blé, bon voyage depuis Dakar ?
« Ca va, inchallah !
« Sais-tu que le Consul de France passe à Bababé, en Mairie, le 22/11 ?
« Pas du tout. J’ai demandé deux fois un rendez-vous et personne ne m’a rappelé »
Le Maire sera appelé le lendemain par le Consulat pour l’informer de cette visite et de ses objectifs. Vérifier à l’état civil, cinq fiches de ressortissants ayant ouvert un dossier au Consulat.
Visite des locaux. Ce sera parfait après quelques aménagements attendus.
Le bureau situé et loué au siège de l’Association des maires, se trouve, derrière la Poste principale et les ministères, dans la rue qui borde la Présidence, sur la gauche.
Présentation d’Ibrahima NIANG. Une recrue qui a roulé sa bosse et qui semble apprécier de travailler sur le projet SAN, dont un rappel est commenté par Arnaud. Blé acquiesce et semble en phase. La signature par Blé de la Convention est une simple formalité exécutée sur le champ.
Ensemble, Arnaud, Ibrahima et Blé, définissent quelques orientations quand à l’organisation de la révision du PDC. Le Maire parle de « gestion participative, afin d’y intéresser le plus grand nombre » mais admet que rencontrer les habitants sur chacun des domaines risque de prendre beaucoup de temps et se résout à la concertation avec quelques représentants. Il en désigne déjà quelques-uns : Abou Bacri, le Secrétaire général de mairie, Wane Chouïbou (Dr école1) Omar Hamath Ball (Dr école2) Aissata SALL) et le Conseil municipal.
Les limites de ce que les communes peuvent attendre d’Arnaud et d’Ibrahima, sont bien rappelées.
Le cas des ONG présentes sur le secteur de Bababé est mentionné par Blé « Toutes travaillent, mais on ne voit rien et elles ne me parlent même pas » Arnaud et Ibrahima vont les approcher.
Blé assure que les priorités communales sont : l’Education, le Centre de Santé et l’eau dans certains villages (hors BBB et DD). J’insiste sur l’intérêt de s’informer auprès du FUNAP, un fonds de l’ONU pour la Santé.
Chacun souhaite que les deux super-ADL puissent venir à Bababé durant mon séjour.
En fait et malgré une intervention de Blé auprès du Maire de Mederdra, président de leur association…., et compte tenu de leur échéancier de travail, ça ne pourra pas se faire. Peu importe, je vais beaucoup parler d’eux, de leur mission et du Projet à Bababé en espérant que cela facilitera leur venue (et leurs contacts) qui est prévue le 3 et 4 décembre.
Entretien avec Yahya SALL
Technicien Bâtiment auquel l’ABSD s’est adressée pour la rénovation des 4 nouvelles classes qui n’avaient jamais été livrées Nous faisons le point des travaux à son niveau, sur le déroulement de la mise en place de notre action ; Je l’invite à venir à Bababé durant mon séjour afin de faire le tour de toutes les écoles d’autant que je vais rechercher des devis dans le cadre de l’action du Comité de Jumelage. Je voudrais aussi qu’il constate l’état des sols déjà financés par Cesson dont on sait qu’ils ont souffert.
Au passage il me signale que lui aussi a une équipe d’ouvriers et que nous pouvons le solliciter pour la réalisation de travaux. J’ai bien noté.
Concernant le travail de technicien qu’il effectue pour le compte de l’ABSD, YAHYA refuse d’être payé, ni même dédommagé. Il refuse même la prise en charge de son transport (Nktt/Bbb/Nktt) et considère sa prestation comme étant sa participation financière au Projet mené par l’ABSD. Je l’informe que nous fixerons une indemnité de principe et qu’il sera annoncé qu’elle représente son don à ce projet. Yahya est d’accord..
Journée prévue avec la famille BALL : Issa, le père et Oumar (17/11)
Retrouvailles chaleureuses avec Issa après 20 ans. Il n’a pas vraiment changé et va beaucoup, beaucoup me parler.
Oumar est toujours aussi agréable, attachant et gai.
Nous ferons le tour de la maison et de l’atelier. Sculptures et dessins, tableaux, indiquent que les activités sont toujours en marche, d’autant qu’Oumar prépare une exposition sur Nktt. Pour un public d’expatriés car les mauritaniens ne sont pas très ouverts à la peinture artistique.
Nous abordons le sujet du voyage prochain d’Oumar. Je répète ce que j’ai entendu lors de la dernière réunion de section. D’ailleurs Françoise s’étant récemment entretenue avec Oumar ce dernier reçoit là une confirmation, sans plus.
Je les quitte vers 18h, après avoir acquis 5 dessins pour le Comité.
Issa me remet un cadeau bien enveloppé « Ca c’est pour toi car tu es mon grand frère » Il ne me dit pas ce qu’il y a de rouler dans cet emballage bien scotché.
A Moissy je découvrirai une toile peinte de 120cm sur 65cm.
Ce n’est pas le style filiforme d’Oumar mais j’aime bien.
Rencontre avec Ablaye Ciré BA
Ablaye est venu me saluer chez Blé. Il prend des nouvelles des gens de notre Comité. Sa santé qui s’était améliorée après son opération de la colonne, effectuée à Nktt, n’était pas en grande forme ce jour là et il prévoyait d’aller se reposer au Sénégal dans quelques temps.
Cadeaux de Blé
Monsieur le Maire me remet 4 tableaux, deux grands et deux moyens, « pour Pascal, Francis, Lydia et Bernard ». Je remercie et me demande comment rapporter cela. Je contacte donc le frère d’Abda qui travaille à l’aéroport afin que dés qu’il le pourra, il confie le colis à un passager qui ne transitera pas par Dakar ; C’est OK. Il n’y a plus qu’à attendre.
Mercredi matin 17 : Départ pour Bababé
7h. Le chauffeur est à l’heure juste. A 7h15, la R21 (Merci à Abda et à son frère Abdoulaye qui m’ont tout organisé) prend la route de Bababé que nous atteindrons peu avant 12h. Une dizaine de contrôles routiers pas trop contraignants.
Premier entretien avec Abou Bacri. Remise de l’argent confié par l’ABSD et provenant du Canada. Confirmation du virement de CSF sur le compte ouvert à Bababé. Rencontre avec BA Khassoum Ali qui salue notre Comité et qui espère revenir encore une fois en France, à Cesson.
Je porte mon passeport au Commissariat. Le Commissaire est nouveau et absent, le Secrétaire est nouveau, le précédent est parti à Kaédi. « Bienvenue dans votre second pays ! » C’est ainsi que m’accueille le Secrétaire en me rendant mon document. Ce qui prouve que mon dossier est bien à jour. Je n’ai pas osé lui demander de me rembourser 50% du prix du visa.
Le Préfet est absent de Bababé. Je remarque que le véhicule offert par Cesson a été corrigé. Ce n’est plus un cadeau des postiers de Saint Etienne.
Prise en charge du véhicule prêté par Abdou Karim BA. Problèmes de batterie qui vont me prendre du temps mais la solidarité aidant, elle fonctionnera dés jeudi après midi.
Entretien avec Abou Bacri en mairie pour régler notre calendrier ;
Visite du groupe1 avec le directeur Wane Chouibou, Sall Souleymane le Président des Parents d’élèves, et l’entrepreneur LY(6533140). Nous passons en revue chaque classe. Il reste me semble-t-il beaucoup à faire. Le directeur confirme les propos de l’entrepreneur en ce qui concerne les sols des classes restaurés par Cesson. « Il n’y avait ni portes ni fenêtres lorsqu’on a fait ce travail et ce sont des animaux qui ont causé ces dégâts».
Le directeur insiste fermement pour que le rehaussement de la clôture qui a été commencé du côté de la porte d’entrée soit prolongé sur tout le tour. « C’est plus important que les peintures ». Côté « tables et bancs » c’est la grande misère.
Visite de la bibliothèque.
L’électricité venant récemment d’être installée cela peut expliquer que le nettoyage de la salle prévue pour disposer une bibliothèque ne soit pas commencé.
Il y en a partout : du sable, des livres, des classeurs vides qui seraient mieux avec les profs ou en mairie, Je visite avec Sall Souleymane auquel a été confié la tâche de remise en ordre.
Il semble vouloir s’orienter vers une bibliothèque pour adultes « les jeunes ne lisent pas ! » Je lui fait part de mon étonnement en lui indiquant les possibilités de les attirer par des expositions sur tous les thèmes qui les intéressent (le sport, la santé, les voyages…).
Il va falloir aménager des étagères car les quelques armoires métalliques prennent trop de place.
L’opération « Tri » va être très difficile. Souleymane m’assure que ça va se faire sans tarder .
A commencer par tous les livres scolaires qu’il veut proposer aux instituteurs.
Il me confirme que la Maison du Livre ne fonctionne pas. L’équipe du gardiennage a été supprimée.
Il souhaite recevoir des Livres car ceux là seront immédiatement répertoriés et classés et proposés à la lecture.
Plutôt des livres pour adultes.
Priorité : aux livres d’auteurs africains
Aux livres traduits de l’américain ( ?!)
Les Que sais-je
Les Géo
Les Sélection du livre (SRD)
Les livres de poche d’auteurs consacrés, classiques
Il recherche un meuble, genre commode (multi-tiroirs), pour ranger le fichier de la bibliothèque, fermant à clef.
Visite de l’école 2
Tous les sols ont été refaits dans les 6 anciennes classes, avec l’aide de World Vision International.
A part la 6ème année, aucune classe n’a de tables et bancs.
Wane Chouibou nous en avait parlé et le directeur BALL Omar Hamath nous le confirme, une nouvelle directive ministérielle oblige à déconcentrer les effectifs des classes dés que le nombre passe 60.
Au groupe 1 cela ferait 12 classes. Si tous les bâtiments étaient fonctionnels il y aurait le compte de classes.
Au groupe2 il va y avoir nécessité de trouver 10 classes, soit 6+2, sur place. Les 2 neuves., mal conçues et jamais livrées. Et 2 dans l’ancien groupe abandonné depuis le début des années 2000, pour lesquelles il y aura de gros travaux à faire.
Pour le moment, les enseignants complémentaires n’ont pas été recrutés.
Toujours au groupe2 : beau jardin clos, entretenu par les élèves.
Jardin d’enfants :
Fonctionnement : 8h à 11h et 15h à 17h
Enfants de 3 à 5 ans
8 jardins sur la commune
Les besoins :
Oui aux crayons de couleurs
Oui aux livres à colorier
Oui aux jouets qui peuvent participer à l’éveil des enfants (cubes, construction, dominos images, formes, chiffres.
Oui aux petites chaises (meubles adaptés à l’âge des enfants)
Non aux gros jouets surtout en plastique.
Appel d’Arnaud JULLIARD
En définitive, malgré les avantages que pouvait représenter notre présence simultanée à Bababé, ils ne viendront pas. Leur échéancier de travail préparatoire à la tournée dans les communes ne leur en laisse pas le temps maintenant. Je verrai Arnaud à Nktt à mon retour le 26 novembre. « En tête à tête ».
Ordinateurs à la Mairie
La délégation de février prochain peut inscrire ce projet sur son agenda. Pour le moment c’est toujours en projet mais le maire veut préalablement changer toutes les serrures. Abou Bacri m’a donc confirmé que le projet est bien réel, maintenant que l’électricité est arrivée, mais pas de mise en place avant le renforcement des fermetures.
Pour les cours d’informatique ce n’est donc pas l’urgence.
Groupe 3
Le directeur est absent lorsque nous visitons avec Souleymane SALL. Seules, les premières classes, en entrant sur la droite, sont occupées. Il fait très chaud et l’exposition de cette école à flanc de colline est inimaginable. Les sols sont dégradés.
SANTE
Au moment où je me présente au dispensaire il y a peu de monde. Je parle un peu avec l’infirmière SOW (mère de l’ancien ADL). Le médecin est absent. Le major a pris sa retraite et consulte à Fondé ce qui gène la Case Santé.
Le bâtiment est toujours aussi dégradé. Je ne verrai pas Mika dans son cabinet car il vient tard et je n’aurai pas l’occasion de revenir vers le dispensaire.
Les affiches plastiques du SAN- Naître et Grandir sont posées.
D’après Aïssata SALL, retraitée de fraîche date, le dispensaire va. Le nouveau Médecin chef est bien vu, même s’il ne fait aucun acte. L’ambiance s’est améliorée. Il n’y a pas d’épidémie. Une observation toutefois : les tensiomètres que nous avons fourni, sont très fragiles et peu fiables. Il y a déjà de la casse.
ONG CARITAS à Bababé
Absent lors de mon passage. Le responsable est parti sur Nktt me dit-on. Il ne reviendra pas avant mon départ de Bababé.
Rencontre avec le Bureau du Comité de Jumelage (chez Abou Bacri)
Conteneur : la répartition s’est faite contre décharge ; J’ai vu plusieurs décharges ;
J’apprendrai, à mon retour à Nktt que le Maire reproche au Comité de ne pas convoquer la population lors de la remise des lots aux différents bénéficiaires
La répartition est faite collectivement par l’ensemble du Bureau.
Les ordi dépendent de l’électricité.
Le groupe 2 qui est relié introduit une demande.
Le groupe1 qui est relié également ne se précipite pas car le Directeur veut connaître le montant de la dépense électrique. Qui va payer ?
Pour le contenu des envois de Cesson. Pas de commentaires négatifs mais attention de ne pas envoyer des choses à trop petites unités EX : 2 paires de chaussures de sports (une équipe de foot c’est 12 ou 13 joueurs) , des maillots dépareillés en faibles quantités.
Abou Bacri revient sur ce qu’il avait dit lors de son passage à Paris, concernant les ordinateurs. Ils veulent bien en recevoir.
Matériel scolaire : attention aux trop petites quantités.
(idée : pourquoi ne pas jumeler les écoles de Cesson
avec une ou plusieurs écoles de la commune de Bababé, comme le fut JF avec
école2 ? Ne serait-ce pas une meilleure motivation pour Cesson ?
Chaque école de Bbb recevant ce que nous remettrait l’école partenaire de
Cesson)
Ecoles
Le grillage de Dioudé Diéry a été posé mais il en manque . Erreur d’appréciation.
L’adduction d’eau n’a été réalisée à DD..
Les autres adductions d’eau financées par Cesson ont été réalisées.
Agriculture Elevage Maraichage
Problème de vaccination des bovidés. Un projet devait être financé grâce au Fonds Régional de Développement, mais c’est raté il n’y a plus d’argent dans les caisses. Cela est général à la Mauritanie.
Il s’agit de réaliser un enclos fait de barrières métalliques, labyrinthe en forme d’entonnoir qui oblige les bêtes à se mettre en file pour permettre l’intervention du vétérinaire. Cet investissement serait utilisé par toute la commune.
J’interviens pour présenter la mission d’Arnaud Julliard car cet investissement collectif pourrait, sous couvert d’une coopérative d’éleveurs, faire l’objet d’un projet de la société civile.
Il y a aussi un problème pour financer des produits phytosanitaires, propres au bétail. A Boghé il y aurait un CARITAS Santé animale.
Micro crédit
Union des coopératives des 2 dioudé fonctionne bien, me dit-on.
Goué N’dandé : passé de 30 à 38 personnes adhérentes 10 000u prétés par personne, rembsts en 5 mensualités de 2000u + 50u
Cotisation mensuelle de 100u
Pour le moment pas de besoin supplémentaire (confirmation
auprès d’Aïssata qui a aidé à la bonne tenue des registres)
La jeunesse
A reçu des jeux de maillots distribués en priorité aux groupes sportifs scolaires. 1 jeu de maillots pour chaque groupe y compris le lycée.
Terrain de Basket : Des jeunes veulent s’initier mais ils n’ont pas obtenu auprès de la fédé de financer un formateur.
La clôture n’est pas faite mais l’emprise du terrain global a été marqué.
Le problème d’adduction d’eau reste entier jusqu’à l’obtention d’un relevé topographique des parcelles
Voyage annuel d’un Bababois vers Cesson :
Je rappelle notre projet. Abou Bacri parle de Kadi SALL (que je n’ai pas rencontrée : absente de Bbb) et appelle le CJ de Bbb à se prononcer prochainement.Enregistrer J’interviens pour rappeler la règle du jeu, les profils attendus et les limites de notre engagement vis-à-vis des prises en charge.
Je souhaite que dés qu’un nom sera retenu, que nous soient communiqués le profil de la personne et ses centres d’intérêt.
Les sols de classes
Des devis de l’entreprise LY sont prêts. Je vais les rapporter à Cesson.
Entretien avec le Responsable de la SOMALEC
Le programme d’extension du réseau sur la ville de Bababé est prévu mais très lent.
Pour Fondé et Dioudé, et Abari, ce sera pour beaucoup plus tard. Je n’ose pas parler de Dioudé Dandé Mayo.
Les particuliers doivent faire une demande sur papier libre et déposer à l’agence et attendre…
Entretien avec Daniel GIMENEZ, Consul de France
Visite au pas de charge. Deux 4x4.
Tête rasée, une quarantaine d’année. On dirait un commando. Le petit groupe est pressé.
En fait je trouve un homme affable qui accepte de dialoguer tandis qu’Abou recherche les documents sollicités.
Pour les personnes que le CJ de Cesson voudraient accueillir en France, avant le dépôt de la demande de visa, il me recommande de lui faire une simple note d’intention, précisant le profil du candidat et les engagements du Comité (objectifs, soutien financier..) Le consul donnera un avis, qui n’empêchera pas la personne de déposer ensuite. Actuellement 80% des demandes sont écartées. Mais bon, il y en 20% d’acceptées.
La visite a duré 30 minutes.
Lycée
Pas d’électricité pour les 700 élèves
Certains bâtiments, notamment ceux de l’ancien collège, ont été fermés pour cause d’infiltration d’eau. Le stockage de document est difficile car attaqués par les termites ; Les nouveaux bâtiments (sud) sont occupés mais non réceptionnés.
Dans un petit local, il y aurait un groupe électrogène qui n’a jamais été remis au lycée ni à la commune. (et on pense aux ordinateurs !!!).
Insuffisance de tables et bancs.
La documentation envoyée par Cesson est très intéressante mais, hélas, souvent en nombre insuffisant.
Souhaite recevoir des jeux de boules de pétanque.
Grosse difficulté pour développer le sport sur place (foot basket) car terrain du lycée en gravillon.
Je rappelle l’existence du terrain derrière l’auberge. « Bien sûr mais les enfants sortent à 18h et le temps d’y aller, il fait nuit »
Visite à Dioudé dandé Mayo
Sur les 4/5 classes seulement 2 sont utilisées car il n’y a que 2 instituteurs.
Il y a 2 sols à refaire
Les latrines sont OK.
Agriculture : Les rizières donnent bien, le riz sera beau si les oiseaux granivores et les criquets ne le mettent pas à mal.
Sorgo et maïs poussent également bien.
Je signale à M’Baye Abderrahmane (6875221), trésorier du CJ, Conseiller municipal , et prof au lycée les projets en cours ou à venir du Gret. Histoire de vérifier ce qu’il en pense. Il se dit intéressé bien que ne connaissant pas les jatrophats.
Scoop : La Mauritanie fêtera la Tabaski non pas le samedi 28 mais le vendredi 27. Le samedi sera célébrée la fête de l’indépendance de la République Islamique de Mauritanie. Partout ailleurs, au Sénégal, en France , la fête est le samedi.
Cette nouvelle bouleverse mon programme. On ne parle plus que de ça.
Le marché au mouton s’active. Yahya SALL qui devait venir ne vient plus car il doit finir des chantiers sur Nktt avant la fête.. Nous sommes lundi seulement et c’est déjà l’effervescence.
Mardi 24 : Visite au Gret de Boghé :
Abou Bacri m’accompagne. En cours de route nous emmenons deux autres personnes.
« Bonne pioche » car à 3km de Boghé nous explosons le pneu arrière gauche du 4x4. Le grand costaud pris en stop se dévoue pour changer la roue.
Une heure de retard. J’ai le plaisir de retrouver M. Gay, en visite et nous faisons connaissance de Robin Babut, responsable de l’agence. Il va nous donner un accompagnateur pour aller visiter une plateforme de services électriques, inaugurée la veille en grande pompe (préfet, commissaire, maire, ministères,…)
Avant cela nous reparlons de Dioudé dandé Mayo et Bernard Gay demande à Robin de faire un courrier au ministère et de demander une dérogation pour DDM afin d’envisager l’installation d’une plateforme. Nous parlons du périmètre irrigué et des Jatrophats pensant que DDM est bien situé, près du fleuve, avec une population active qui pourrait être performante pour l’expérimentation. Bernard Gay se rendra au village ave Robin. Nous leur donnons les coordonnées de M’Baye.
Départ pour la plateforme à 30km de Boghé, hors route, en pleine brousse. Le 4x4 se porte bien.
La plateforme est en activité depuis 1 mois. L’accueil des populations à notre guide montre que le service apporté est reconnu.
Dans un enclos, 1 bâtiment discret, une douzaine de panneaux solaires sur le toit. On nous présente le gestionnaire et le Président. Plusieurs salles spécialisées : Charges des portables et petites batteries pour un coût minime 20 ou 30 u. Salle sécurisée pour charge des batteries nécessaires au bâtiment ou pour des particuliers qui s’éclairent ainsi chez eux.. Une salle dédiée aux congélateurs et gérée par des coopératives féminines qui revendent de la glace (actuellement 1 seul congélo mais emplacements prévus pour 3 autres) L’argent récolté par les femmes n’est pas distribué, il est conservé par la coopérative pour l’entretien du congélo et les besoin de la coopé. Une autre pièce enfin, avec une télé et au fond de la pièce, dans un meuble « étudié pour » deux ordi portables, avec un grand clavier. C’est le cyber de brousse qui fonctionne avec la parabole. Une dernière pièce abrite un meunier et son moulin. Dehors, sous un couvert, des prises en 220 qui peuvent être louées au mois 3000u par des artisans. Le soudeur est venu en début de matinée. C’est le tour d’un coiffeur armé d’une tondeuse électrique . Le client ne bouge pas. Un petit compresseur permet de remettre un peu de pression dans les roues qui en ont besoin.
Nous repartons enthousiasmés par ce que nous avons vu. Jamais la Somalec ne pourra offrir autant : de l’électricité, des rencontres inter générations, des facilités à la demande pour des artisans, des hommes, des femmes, des jeunes, sous un même toit …extra !
Retour à Boghé. Débriefing avec Bernard Gay et Robin Babut. Echange de coordonnées. « Vous m’intéressez, dit BG, car vous, contrairement à nous, vous restez sur le terrain et pouvez suivre au fil des années les actions » Nous partageons entièrement ce point de vue. Nous sommes invités à partager le déjeuner.
Nous profitons de notre passage à Boghé pour acquérir des outils pour les coopératives sélectionnées avec l’aide de Ba Abou Bacri et Aïssata Sall.
Retour sur Bababé. Nous retrouvons, par hasard, nos deux clients du matin. « Bonne pioche » 5 km après Boghé nous explosons le pneu arrière gauche. Heureusement, le 4x4 de Karim a deux pneus de secours. Le grand costaud se remet au boulot. Nous finissons à 40km/h pour éviter le moindre trou.
Rencontre avec World Vision
Très bon accueil de M. MECINA Ousmane (636 82 75 et 756 94 53 [email protected] . L’homme n’est pas avare de discours. Il est là depuis un an et pour cinq ans. Il a de grandes ambitions pour Bababé dans presque tous les secteurs. Il a refait le PDL sur la zone dont il s’occupe et qui comprend Bababé. Il accepte de me communiquer son rapport. Entre autre je le ferai suivre à Arnaud Julliard. Je l’informe que je donnerai ses coordonnées.
Il regrette de ne pas avoir plus de contacts avec le Maire
qu’il n’a vu qu’une fois. Je lui dit, qu’il est installé sur la commune, chef
lieu du département et qu’il ne doit pas craindre de faire lui-même la démarche.
Je profite des différents sujets abordés pour lui parler de notre ancien projet « eau des maraichages » et je lui remets notre document de présentation et l’étude d’hydro-conseil.
Abou Bacri était présent lors de cette visite
Abari
Nous visitons l’école avec SALL Souleymane. Les sols sont corrects par contre ils ont un vrai souci avec les portes et les volets des anciennes classes, celles qu’ils utilisent. Pas de portail solide à l’école. Il y a là une urgence.
Et comme tout le village, l’école n’a pas d’eau, sauf au puits parfois insuffisant. Ils doivent aller chercher de l’eau dans un autre village avec des bidons.
Fondé
Visite de l’école avec SALL Souleymane. 5 sols de classes à refaire. Pas d’adduction d’eau.
Rencontre avec le Comité de coordination des travaux de réhabilitation de l’école 1
Sont présent : Abou Bacri, Ball Omar Hamat Wane Chouibou, Sall Souleymane, Ly l’entrepreneur, Omar Wane l’enseignant, et moi.
Ce comité a eu à gérer la somme de 2589600u. Deux tranches ont été débloquées, il reste la dernière de 25% qui sera débloquée à la fin des travaux ;
Le retard actuel n’est pas imputable à l’entreprise.
Omar Ball demande des précisions sur le rôle de ce Comité, suite au refus de l’ABSD de participer au financement du pilier dans l’une des classes anciennes.
Je précise à Ball Omar que si le Comité a le souci de l’ensemble des travaux, moi, en tant que responsable de la Commission Développement de l’ABSD, j’ai le souci de la bonne utilisation des fonds que nous avons collectés et que je dois mener notre projet jusqu’à sa complète réalisation. S’il manque des fonds pour finir et qu’une partie de nos envois aient été orientés vers une autre direction, j’aurai beaucoup de difficultés à relancer d’autres actions. C’est pour m’assurer de la bonne marche de notre projet que je suis là. Je vois ce qu’il reste à faire. J’ai bien écouté l’entrepreneur et le Trésorier, M. Sall. Je suis confiant et au regard des résultats et des dépenses à venir, je donne mon accord pour que l’ABSD participe à hauteur de 198350u à la réalisation du pilier de soutien. Cela est rendu possible grâce à la somme venue du Canada que j’ai remise à mon arrivée.
La conversation tourne ensuite sur la participation de la mairie et sur les engagements pris. Un commentaire sera fait au Maire.
Le problème tourne autour de la mise en peinture (extérieur et intérieur) que Ly voudrait réaliser en une seule fois afin d’avoir une uniformité de teinte.
Le problème de la mairie c’est le niveau du budget et les compressions du FRD.
Retour à Nouakchott
Nouveau chauffeur, nouvelle voiture (merci Abda et Abdoulaye). ; C’est Schumacher au volant. Parti vers 8h15 nous sommes chez Néné Sall à 11h45.
Je demande à Néné si elle peut m’accompagner pour des achats d’artisanat. Compte tenu du contexte de la fête : les prix sont fous et les marchés plein de monde, Néné ne souhaite pas y aller.
Mon joker Daouda m’a téléphoné, mais il est en partance pour Bababé et donc pas disponible.
Rencontre avec DAOUDA BA
Daouda, toujours agréable, m’a attendu car il doit partir à Bababé ce jour même. Il a retardé son départ pour me rencontrer. Il veut juste me faire le point sur ses études, sur la bourse qu’il a obtenu de l’organisation de la Francophonie (80%), et de son besoin d’un ordinateur portable lui permettant de consulter internet. « Même d’occasion ».Il va suivre ses cours tout en travaillant.
Je lui dis que je vais voir si on peut passer une petite annonce à travers le jumelage mais jusqu’à présent nous n’avons jamais eu de propositions pour ce type d’appareil.
Entretien avec Abdoulaye BA, dit Blé, Maire de Bababé.
Je fais un rapport aussi fidèle que possible à Blé ; Pour les écoles il rappelle les efforts de sa municipalité pour le groupe1 en particulier. Il confirme les soucis de budget mais assure que les efforts seront poursuivis..
Il dit avoir prévu un surcreusement du puits d’Abari mais que les gens préfère des travaux pour leur mosquée.
Pour Fondé l’adduction d’eau est toujours d’actualité avec un
programme de 4 bornes fontaines permettant ensuite, à qui le pourra d’effectuer
des branchements.
J’apprends aussi que les 2 personnes qui tiennent les cases santé de DD et de Fondé ( ?) sont rémunérées 10 000u/mois par la commune.
J’apprends enfin que la mairie a proposé de payer un ½ poste pour une personne qui mettrait en ordre la bibliothèque. Mais aucune proposition ne lui a été faite. Souleymane ne m’en a pas parlé, Abou Bacri non plus.
Rencontre avec Arnaud JULLIARD
Je lui fais le point sur le lobbying que j’ai fait pour son équipe en lui donnant le nom des personnes que j’ai rencontrées. Bien entendu je lui parle de Ousmane Macina. Il le verra quand il ira à Bababé. Je lui commente notre visite au Gret et lui transmets le bon souvenir de Robin Babut, VP également..
Il me fait savoir qu’il compte se rendre à Bababé les 3 et 4 décembre et qu’il voudrait bien être présenté aux Conseillers municipaux qui seront en réunion ce jour là( le 3). Reste à s’entendre avec Blé et l’ordre du jour du Conseil.
Vendredi 27 La Tabaski chez Néné SALL
Journée agréable. Depuis la veille Ama est venu pour 3 semaines d’Allemagne. Tout le monde est vêtu de neuf (sauf moi). On mange tard et on mange trop.
Samedi 28 : Départ de Nouakchott
Je suis à l’heure à l’aéroport mais il y a une panne générale d’électricité et on ne peut enregistrer.
Au bout d’une heure, sans électricité, un enregistrement de remplacement sera effectué. L’agent Mauritania Airways n’est autre qu’un petit fils de Doudou Ba, un fils de Thierno.
Aucun problème de poids pour mes valises.
Merci à Amadou Ba qui est venu me chercher à Roissy.